L’antiquaire qu’il soit négociant en oeuvres d’art ou en meubles et objets d’art, quelle que soit sa spécialité, est dans une position particulière dans ses rapports avec les personnes avec qui il fait commerce.
En effet, comme le médecin, par exemple, et d’autres membres des professions libérales, soit qu’il achète soit qu’il vende, il a des connaissances spécialisées que l’amateur, sauf exception, ne possède pas. On doit pouvoir lui faire confiance. Cela lui crée des responsabilités particulières, parfois graves de conséquences.
Ce sont ces responsabilités, tant légales que morales, qu’il doit toujours avoir présentes à l’esprit dans ses rapports avec les vendeurs, avec les acheteurs, avec ses confrères, avec les intermédiaires. Elles lui imposent de véritables devoirs et des obligations. Le Conseil d’Administration du Syndicat National des Antiquaires a décidé de les rappeler à ses membres, et de leur demander leur engagement écrit de se conformer aux règles et usages de la profession.
C’est à cette condition seulement que les antiquaires pourront être distingués des revendeurs d’articles d’occasion. Ils doivent se considérer d’abord comme des spécialistes de la recherche, de l’identification, qui leur permettent et leur imposent de formuler des garanties sur leur diagnostic et leurs études.
L’acte commercial par lequel ils concluent leur transaction est fondé sur leurs connaissances spécialisées historiques, techniques, scientifiques, au jour de la vente, et professionnelles, qui sont la base de la profession.
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